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Auteur/autrice : kiara

Aider les aînés à trouver la résidence pour personnes âgées qui leur convient le mieux – deuxième partie

Lorsque des personnes quittent leur foyer, c’est habituellement en dernier recours, après avoir essayé de rester chez eux (parfois même en bénéficiant d’aide à la vie autonome) en dépit de leur état de santé.

Dans certains cas, les soins à domicile ne peuvent être prolongés à cause de l’évolution de l’état de santé de la personne âgée et de l’apparition de nouveaux besoins. Parfois, ces changements ne s’expliquent pas par la condition physique mais plutôt par l’isolement social, l’apathie ou la solitude.

Par où commencer? Où trouver de l’aide?

Lorsqu’on recherche la résidence pour seniors la mieux adaptée à la situation pour entamer une nouvelle tranche de vie, il y a bien des aspects dont il faut tenir compte, notamment les installations, le confort offert, les activités, la proximité de la famille, le niveau de soins, le budget et la démographie. Il arrive souvent que les néophytes se sentent dépassés par la situation et ne peuvent se décider sur les installations à visiter; ils ne savent pas où chercher, ne connaissent pas les questions à poser ou n’ont aucun élément de comparaison.

Souvent, les municipalités locales offrent des ressources aux aînés et des possibilités de logement, bien qu’elles s’occupent habituellement surtout des établissements de soins de longue durée (qui sont régies par le gouvernement). Si vous recherchez des renseignements de ce genre, consultez les sites suivants :

Ottawa : Centre d’information communautaire d’Ottawa – Tél. :  613 761-9076

Kelowna : Vieillir chez soiDéménager pour obtenir un autre niveau de soins. Une autre ressource à Kelowna est l’organisme sans but lucratif Seniors Outreach – Tél. : 250 861-6180

Montréal : Centre de Référence du Grand Montréal

Calgary : Ligne d’assistance des services sociaux communautaires

Les services tels que Seniors Choice Montreal piloté par Steve Besner ou Accès Résidences piloté par Fabienne Coullerez offrent un excellent moyen de trouver la meilleure résidence. Leurs services sont gratuits car ils sont rémunérés par les résidences mêmes.

Des services semblables sont également disponibles à Ottawa et à Kelowna, par exemple : Comfort LifeOrganisme qui est actif dans de vastes parties du Canada

Comfort Life Ottawa

Comfort Life Kelowna

Ou Tea & Toast, qui travaille auprès de 90 % des résidences de la région d’Ottawa, mais qui fournit ses services dans l’ensemble de l’Ontario

Comment un tel organisme est-il en mesure de contrôler la qualité de service d’une résidence?

Certains organismes emploient un évaluateur spécialisé qui visite chaque résidence et évalue la qualité des services, les soins et les installations offerts aux personnes âgées. Les équipes des deux organismes précités visitent régulièrement les résidences qu’ils recommandent et assurent un suivi auprès de chaque client.

 

Est-ce que les agences de placement fournissent des conseils objectifs aux seniors sur la résidence qui leur convient le mieux? Les agences de placement sont rémunérées par toutes les résidences privées; aussi elles n’ont aucun intérêt à en privilégier l’une au détriment de l’autre. Le maintien d’une relation de confiance avec les clients et leurs familles est un élément primordial de la réputation des agences de placement et des recommandations dont ces dernières peuvent se prévaloir auprès d’autres clients.

 

Types de résidences offertes aux seniors en ce moment

Les résidences-services et les maisons de retraite ont, pendant longtemps, été la solution offerte aux seniors nécessitant des soins. Ces dernières années, on a construit ou rénové de plus en plus de résidences autonomes pour accueillir des personnes âgées indépendantes.

Résidences autonomes

Les résidences autonomes offrent leurs services à des seniors autonomes qui peuvent gérer les activités du quotidien. Il arrive souvent que les intéressés disposent de leur propre véhicule et soient encore en mesure de voyager.

Pour quelles raisons ces seniors autonomes envisagent-ils d’habiter dans une résidence?

  • Les résidences offrent la paix de l’esprit à la personne âgée et à sa famille – Bien qu’elle soit en relativement bonne santé, elle peut toujours être victime d’un accident, d’une chute, de problèmes de pression sanguine et autres. En résidence, le personnel de santé répond en quelques minutes à un appel de détresse déclenché par une pression sur un bouton ou la tension d’un cordon.
  • Gamme d’activités amusantes et intéressantes – Ces activités sont conçues pour stimuler l’esprit, le corps et la bonne humeur, et jouent un rôle sans pareil pour donner goût à la vie. En font partie le théâtre, les arts, la musique, les sorties éducatives, la gymnastique, les conférences, les films et le bingo notamment.
  • Plus besoin d’entretenir une maison – Pelleter la neige, prévoir les réparations de l’habitation, tondre la pelouse, peindre et rénover… tous ces soucis sont relégués aux oubliettes puisque l’on vit dans un lieu où des spécialistes de l’entretien sont disponibles sur appel.
  • Une résidence devient un remède contre la solitude et l’isolement – Les résidences offrent toute l’intimité et l’espace individuel souhaités par le senior tout en lui donnant la possibilité d’avoir accès à une multitude de zones et d’activités communes, ou encore de discuter quand il en a envie avec des voisins et des amis.
  • Cuisiner et faire la vaisselle sont facultatifs – Les résidences offrent l’option de profiter d’une salle à manger pour 1, 2 ou 3 repas par jour. Les personnes qui désirent continuer à préparer leurs repas elles-mêmes peuvent le faire sans problème.
  • Les résidences offrent un endroit accueillant et propice aux réunions aux familles qui veulent visiter leurs proches – Qu’il s’agisse d’une visite en tête à tête dans la bibliothèque de la résidence ou d’une fête d’anniversaire familiale dans une salle à manger privée, on trouve dans les résidences un cadre de qualité destiné aux seniors et à leur famille.

 

Résidences-services

Les résidences-services offrent divers niveaux de soins aux seniors qui ont besoin d’aide dans le cadre des activités de la vie quotidienne.

Si une personne âgée a besoin d’aide dans l’accomplissement d’une ou deux activités quotidiennes seulement, elle peut souvent vivre dans une résidence autonome ou dans un étage autonome d’une résidence; elle peut se procurer de l’aide supplémentaire par l’intermédiaire de la résidence ou de sociétés externes privées (service de soins à domicile).

Lorsqu’une personne âgée a besoin d’aide dans l’accomplissement de nombreuses activités de la vie quotidienne, le moment est alors venu de passer à l’étage consacré aux services de soutien ou, si ceux-ci ne sont pas disponibles dans la résidence, de déménager dans une résidence avec services de soutien qui peut répondre à leurs besoins. Elles continueront de profiter de tous les avantages offerts par la vie en résidence ainsi que de l’aide supplémentaire qui permet de rendre leur vie confortable et sans aucun stress.

 

Résidences avec soins infirmiers pour personne souffrant de troubles de la mémoire

Ces résidences fournissent la gamme complète de soins jusqu’à la fin de la vie. Des personnels de santé sont disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et toutes les activités de la vie quotidienne sont gérées par la résidence. Dans le cas où l’intéressé souffre de troubles de mémoire, par exemple la maladie d’Alzheimer ou toute autre forme de démence, ces résidences (ou les étages spéciaux des résidences) ont prévu des portes d’entrée et de sortie sécurisées empêchant l’intéressé de quitter l’étage ou le bâtiment.

Dans de telles situations, bon nombre d’activités disponibles ne conviennent plus. Toutefois, on offre d’autres activités adaptées conçues pour la personne âgée nécessitant un haut degré de soins ou confrontée à des pertes de mémoire.

 

Comparaison entre résidences offrant un continuum de soins et résidences spécialisées

Certaines résidences s’adressent à un type de personnes âgées en particulier (p. ex. elles ne sont conçues que pour un style de vie autonome ou que comme centre de soins spécialisé pour les personnes atteintes de pertes de la mémoire). D’autres résidences offrent un continuum de soins, c’est-à-dire qu’une personne âgée peut y entrer à titre de résident totalement autonome puis passer dans d’autres secteurs de la résidence à mesure de l’évolution de ses besoins.

Bon nombre de personnes âgées/familles privilégient les résidences avec continuum de soins car elles permettent de rester dans le même bâtiment et d’éviter ainsi un changement complet de l’environnement lorsque les besoins de soins augmentent.

 

Liste des vérifications utiles lors de la visite d’une résidence

Pour pouvoir choisir entre diverses résidences offrant un même niveau de soins dans une même zone géographique, il faut visiter chaque résidence et noter certains facteurs et critères :

  • Analyser l’environnement et les interactions entre le personnel et les résidents.
  • Aimez-vous l’endroit où est situé la résidence et son aspect extérieur? Avez-vous l’impression qu’il règne une atmosphère chaleureuse dans la résidence au moment de votre visite?
  • Demander aux résidents ce qu’ils pensent des autres seniors ainsi que du personnel qu’ils côtoient
  • Est-ce que les résidents semblent être compatibles avec les êtres qui vous sont chers ou vous-même?
  • Logement – peut-on contrôler individuellement le système de chauffage/de climatisation?
  • Quels sont les types d’activités et les équipements offerts?
  • Quel sont les niveaux de soins de santé proposés (infirmier, infirmière, visites du médecin, services diététiques, physiothérapie, aide à la toilette, pharmacie et autres)?
  • Les visites sont-elles acceptées à toute heure? Est-ce que les petits-enfants peuvent passer la nuit sur les lieux? Y a-t-il des frais?
  • Est-ce que la résidence forme le personnel en ce qui a trait à la maltraitance envers les personnes âgées? Existe-t-il une politique permettant de signaler les abus présumés? Existe-il un système de surveillance par caméra?
  • Existe-t-il dans la résidence une zone prévue pour les résidents souffrant de troubles cognitifs, par exemple la maladie d’Alzheimer? Si tel est le cas, est-elle sécurisée?
  • Est-ce que la résidence autorise du personnel hospitalier à se rendre auprès des résidents pour leur donner des soins?
  • Quelles sont les principales raisons justifiant une demande de renvoi éventuel d’un résident?

 

Le rôle d’un conseiller pour les aînés

Les conseillers aguerris pour les aînés travaillent pour des résidences de différentes tailles convenant aussi bien aux aînés autonomes qu’à ceux qui nécessitent des soins intensifs. Les conseillers peuvent fournir aux familles des informations officieuses impossibles à se procurer autrement.

Seniors Choice Montreal peut parfois négocier un meilleur tarif pour ses clients compte tenu des relations de longue date que cet organisme entretient avec les résidences. L’agence se sert de ses contacts précieux avec les résidences, les hôpitaux, les travailleurs sociaux, les infirmiers et infirmières afin d’offrir un service personnalisé et un soutien pour remplir les formulaires nécessaires et les demandes d’aide du gouvernement.

Son équipe continue d’offrir un soutien à la famille après le déménagement de la personne âgée. Parfois, il suffit d’effectuer des contrôles occasionnels et d’autre fois, lorsque la famille du senior vit à l’extérieur de la ville, elle se fie à Seniors Choice Montreal pour rendre visite à l’être qui leur est cher et lui fournir des renseignements récents à son sujet.

L’équipe de conseillers d’Accès Résidences visite les installations qu’elle recommande et veille à ce qu’elles maintiennent une qualité constante. Les conseillers connaissent les tenants et les aboutissants de chaque résidence et peuvent aider les clients à choisir celle qui convient le mieux à leurs besoins. Tous les conseillers sont membres de l’Association des conseillers en hébergement du Québec (ACHQ) et respectent son code de déontologie. Ils offrent leurs services à de nombreuses collectivités parlant différentes langues et sont au fait de leurs sensibilités culturelles.

 

Coût des résidences

Le loyer moyen d’une unité standard d’une résidence pour aînés au Québec était évalué à 1 788 $ en 2019. Dans la région de Montréal, les coûts mensuels des résidences privées oscillent entre 2 000 $ et 8 000 $ environ. Cet écart important de coûts est le fruit de différents facteurs, notamment l’emplacement, les installations, le niveau de soins, la taille de la chambre ou de l’appartement, le nombre de repas inclus et le stationnement facultatif.

D’une façon générale, le montant de soins exigés est le plus important facteur influençant le coût mensuel.

 

Conclusion

Les agences de placement offrent une consultation et une évaluation initiales gratuites des besoins des aînés puis, ultérieurement, accompagnent l’aîné et sa famille au moment des visites de résidences en recherchant celle qui répond le mieux aux besoins. Les connaissances approfondies du secteur par les agences et les relations de longue durée avec les résidences s’avèrent souvent précieuses et permettent de mieux connaître les installations, d’avoir accès à des détails inédits et d’assurer un meilleur suivi à long terme. Tout ce qui précède est offert à la famille sans coût supplémentaire : il s’agit d’une option gagnant-gagnant non négligeable.

Maximisez les avantages de votre succession tout en allégeant la tâche des personnes qui vous sont chères

Vos économies, vos possessions et vos biens forment votre succession. La planification successorale vous permet de décider à l’avance qui recevra quoi et d’établir un plan financier afin de réduire au minimum l’impôt à votre décès. L’un des éléments importants de la planification successorale consiste à donner des instructions au sujet des funérailles et de l’enterrement et à exprimer vos volontés à l’égard des traitements médicaux.

La planification successorale est la meilleure stratégie à suivre pour vous assurer que vos volontés seront respectées au jour et à l’heure de votre décès. Un plan successoral permet de simplifier le processus, de réduire éventuellement les frais juridiques et d’alléger la tâche des personnes qui vous survivent.

Au Canada, il n’y a pas de « droits successoraux », c’est-à-dire un impôt sur la valeur totale de la succession. Toutefois, votre succession peut être assujettie à des frais d’homologation ou à l’impôt sur le revenu. L’impôt et les autres dépenses sont réglés à même votre succession, ce qui réduit le montant que vos héritiers recevront. Toutes les dépenses doivent être payées avant que la succession soit répartie entre les héritiers.

Testaments

Un testament est un document juridique officiel dans lequel vous indiquez comment vos actifs et vos biens doivent être distribués à votre décès. Il garantit légalement que vos économies, vos effets personnels et vos biens seront transmis aux personnes et aux organismes de votre choix. Il vous permet également de désigner la ou les personnes qui prendront soin des personnes à votre charge et de vos animaux favoris.

Dans votre testament, vous désignerez la personne qui remplira les fonctions de liquidateur de votre succession. Ce peut être un ou plusieurs de vos parents ou amis. Votre choix est important, car la personne nommée sera responsable du règlement de la succession et, une fois les dépenses et l’impôt payés, de la distribution du solde de la succession aux bénéficiaires conformément aux volontés que vous avez exprimées dans le testament. Il est parfois avisé de choisir au moins une personne plus jeune comme liquidateur de votre succession, afin de vous assurer qu’elle toujours sera en vie quand vous décéderez. Choisissez également une personne qui vit au Canada, parce que la nomination d’un liquidateur non résident peut créer des problèmes et des charges fiscales supplémentaires.

Vous pouvez modifier votre testament n’importe quand si votre situation ou celle des personnes mentionnées dans votre testament change. Un changement d’état matrimonial, l’accession d’un enfant à la majorité ou le décès d’un bénéficiaire ou d’un liquidateur constituent de bonnes raisons de réviser et de mettre à jour votre testament.

Si vous décédez sans avoir fait de testament, vos biens seront divisés selon une formule préétablie qui varie en fonction de la province. En l’absence d’un testament, votre succession sera automatiquement transférée à vos parents les plus proches, tandis que les amis, les œuvres de bienfaisance et les organismes seront exclus.

Il est recommandé de faire préparer son testament par un notaire ou un avocat. Une fois le testament prêt, il sera enregistré à la Chambre des notaires et au Barreau du Québec ou au barreau de votre province et deviendra un document juridique officiel. On s’assure ainsi que le document est vraiment le dernier testament officiel et qu’il ne contient pas d’erreurs, ce qui permet d’éviter au(x) liquidateur(s) de votre succession des délais et des frais de procédure – sans mentionner le stress. Lorsque vous rédigez votre testament, il est important d’exposer vos volontés en détail. Toutefois, ne fournissez pas les modalités de vos funérailles ou de votre enterrement dans le testament, car, dans la majorité des cas, le testament est ouvert et lu seulement après les funérailles. Gardez ces instructions en lieu sûr et informez le(s) liquidateur(s) de leur emplacement.

Gardez tous les renseignements concernant les dons d’organes à part et assurez-vous que votre famille proche et vos amis sont au courant de vos souhaits à cet égard. Vous pouvez rédiger des instructions détaillées au sujet de certains meubles, bijoux, etc., dans un document distinct du testament officiel qu’on appelle mémorandum or codicille.

Homologation

Le testament est validé au moyen d’un processus appelé l’homologation. La soumission d’un testament à un tribunal successoral a pour but de s’assurer que le document est vraiment le dernier testament et de confirmer la nomination du liquidateur ainsi que la capacité de ce dernier de remplir ses fonctions.

Le tribunal peut résoudre toute confusion éventuelle découlant de l’existence de plusieurs documents et répondre aux doutes soulevés sur la légitimité d’un document (durant l’homologation, un testament peut être contesté).

Au Québec, un testament notarié ne nécessite aucune homologation.

Après que le tribunal a accepté le testament et la désignation du liquidateur, il délivre un document qui nomme officiellement le liquidateur à titre d’administrateur de la succession. Il est important de savoir que, une fois que le testament est homologué, il devient un document juridique public et que n’importe quelle personne peut le consulter en adressant une demande à un tribunal successoral.

Quels biens peut-on transférer sans homologation?

Dans toutes les provinces sauf le Québec, des frais d’homologation (parfois appelés impôt sur l’administration des successions) sont exigés, qui varient d’une province à une autre, mais qui dépendent le plus souvent de la valeur totale de la « succession ». Par conséquent, il est important de comprendre ce qui est considéré comme faisant partie de votre succession et ce qui ne l’est pas.

Les comptes conjoints avec droit de survie et les comptes financiers pour lesquels des bénéficiaires sont déjà désignés ne font pas partie de votre succession (par exemple, les polices d’assurance vie, les comptes d’épargne enregistrés comme les REER ou les CELI qui ont des bénéficiaires désignés). Une bonne planification peut réduire les frais d’homologation.

Procuration

Une procuration est un document qui donne à une ou plusieurs personnes le pouvoir de prendre des décisions en votre nom en ce qui regarde vos comptes bancaires, le paiement des factures ou d’autres éléments financiers, biens ou responsabilités, dans l’éventualité où vous ne seriez pas disponible à cause d’un voyage ou d’une hospitalisation ou pour une autre raison. Les modalités d’une procuration sont souples. Vous fixez les conditions dans lesquelles la procuration entre en vigueur et se termine et vous pouvez limiter le pouvoir qu’elle accorde à un bien ou un compte précis.

La procuration est rédigée par un avocat ou un notaire. Une fois prête, elle sera enregistrée à la Chambre des notaires et au Barreau du Québec ou au barreau de votre province et deviendra un document juridique officiel. La procuration vous procurera la tranquillité d’esprit au cas où un accident ou une autre urgence vous empêcherait de vous acquitter de vos obligations quotidiennes.

Testament biologique (mandat au Québec)

Un testament biologique (appelé mandat au Québec) est une série d’instructions qui définissent vos souhaits sur le plan médical en cas d’incapacité physique ou mentale. Au Québec, le mandat remplace également la procuration, qui perd son pouvoir légal. Le document indique comment les professionnels de la santé devraient agir si vous aviez besoin d’un traitement médical comme le maintien des fonctions vitales, un gavage ou une réanimation. Il peut également comprendre des instructions concernant le don d’organes. Votre testament biologique (ou mandat) désigne une ou plusieurs personnes chargées de s’assurer que vos volontés sont respectées ou de prendre des décisions de dernière minute en votre nom.

La personne ainsi désignée peut être l’un de vos exécuteurs testamentaires ou quelqu’un autre. Si possible, il est préférable de choisir une personne qui vit près de chez vous et qui sera facilement disponible. Le testament biologique (ou mandat) sera rédigé par un avocat ou un notaire. Une fois prêt, il sera enregistré à la Chambre des notaires et au Barreau du Québec ou au barreau de votre province et deviendra un document juridique officiel.

Aider les personnes âgées à trouver le logement qui convient le mieux – partie 1

Beaucoup de personnes âgées et d’autres personnes qui sont dans le besoin ne se sentent pas prêtes à quitter leur maison pour aller dans un établissement, mais nécessitent de l’aide pour rester dans leur domicile. Il est recommandé de tenter d’abord de répondre à leurs souhaits et de choisir l’approche la moins restrictive. Toutefois, les membres de la famille doivent être réalistes quant aux capacités de l’être cher et évaluer si la personne âgée est en mesure de vieillir chez elle.

Pour déterminer si un aîné peut continuer de vivre dans sa maison, il faut examiner tous les aspects de son cadre de vie actuel et leur incidence sur sa sécurité et sa qualité de vie, qui sont des facteurs clés.

  1. Prise des médicaments – Est-ce que la personne âgée pense à prendre ses médicaments selon la dose et au moment prescrits? 
  2. Préparation des repas – Peut-elle cuisiner? Est-ce qu’elle prépare et mange des repas équilibrés? Est-elle capable d’utiliser les appareils électroménagers de la cuisine en toute sécurité?
  3. Sécurité et mobilité – A-t-elle de la difficulté à se déplacer dans la maison ou à monter l’escalier? A-t-elle déjà chuté? A-t-elle prévu les mesures à prendre pour demander de l’aide en cas d’urgence? Si la mobilité constitue un problème, peut-on équiper sa maison de dispositifs de sécurité, comme des barres d’appui ou un appareil de secours d’urgence, et la personne âgée est-elle disposée à les utiliser?
  4. Hygiène personnelle – Peut-elle effectuer de manière autonome les tâches que son hygiène personnelle requiert (bains à une fréquence suffisante, soins de toilette adéquats, lavage des vêtements et du linge de maison, etc.)?
  5. Transport – Est-ce qu’elle conduit encore la voiture? Est-elle en sécurité derrière le volant?
  6. Activités sociales – Est-ce qu’elle participe à des activités, voit des amis et fait de l’exercice ou est-elle seule la plupart du temps? Manifeste-t-elle des signes de dépression?
  7. Entretien de la maison – La maison est-elle bien tenue ou dans un désordre général?
  8. Gestion des finances – Les factures sont-elles payées à temps?

Qui est qualifié pour aider les personnes âgées à domicile?
Des entreprises professionnelles comme Premier Home Care permettent aux personnes âgées de continuer de vivre et de fonctionner dans leur maison grâce au soutien d’aidants qualifiés qui ont suivi une formation initiale et sont en formation continue. Les aidants de Premier Home Care peuvent détenir différentes attestations leur permettant de prendre soin des personnes qui ont la maladie d’Alzheimer, le cancer, le diabète, des problèmes cardiaques, etc. Ces aidants passent une entrevue en personne et, s’ils sont sélectionnés, une entreprise indépendante vérifie leurs références et leurs antécédents criminels.

En quoi consiste le processus?
Mark Wathen, le copropriétaire de Premier Home Care, explique que son entreprise, après avoir effectué gratuitement une évaluation du client et une inspection à son domicile pour la prévention des chutes et la sécurité de la salle de bains, rencontre de nouveau les personnes qui prennent la décision pour leur présenter des recommandations personnalisées. Un plan de soins adaptés est établi, qui décrit tous les services convenus et le calendrier hebdomadaire (période minimale de trois heures).

Services fournis
Les aidants fournissent des soins non médicaux à domicile : compagnie (lecture avec la personne âgée, jeux et casse‑tête, aide pour cuisiner et écoute de la télévision), préparation des repas, entretien ménager léger, soins de toilette et habillement, transport pour les rendez‑vous ou les courses, rappel de la médication et autres activités de la vie quotidienne.

Contrôle de la qualité
Wathen mentionne que, pour s’assurer de la qualité des soins offerts, il effectue des visites-surprises à domicile, vérifie le livre et le registre du plan de soins et communique directement avec le client et la famille. Le pointage des présences est automatisé au moyen d’un logiciel expressément conçu pour le secteur des soins à domicile; l’entreprise sait donc toujours à quel moment le quart de travail d’un aidant commence et est immédiatement avertie de toute divergence. Une application pour téléphone intelligent est également disponible, qui procure au client un accès constant à l’aidant et au calendrier.

Qui peut recevoir ces services et à quel endroit?
Les clients sont principalement des personnes âgées qui veulent vivre de manière indépendante et en toute sécurité dans la maison le plus longtemps possible. L’entreprise peut fournir ses services en n’importe quel lieu, que ce soit dans la maison familiale, l’appartement ou la résidence de la personne âgée ou dans un établissement offrant un soutien à la vie autonome. Une fois qu’elles ont commencé à recevoir de l’aide dans leurs activités ou dans leur vie quotidienne, les personnes âgées peuvent demeurer dans leur résidence actuelle pendant des années, entourées de leurs souvenirs, de leur famille et de leurs amis, à un coût moindre que si elles déménageaient dans un établissement de soins plus importants.

La question du coût
En règle générale, le tarif horaire varie de 23 $ à 28 $ pour des soins « standard » à un particulier. Les soins offerts à des couples ou aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer comportent habituellement des coûts supplémentaires. Beaucoup d’entreprises exigent des quarts de travail minimaux de trois ou quatre heures, compte tenu des déplacements que les aidants doivent effectuer pour se rendre à la résidence des clients et en revenir.

Pour les personnes âgées de 70 ans ou plus, la décision de continuer à vivre chez soi n’a jamais été aussi facile à prendre. Au Québec, vous pouvez obtenir un crédit d’impôt pour jusqu’à 35 % de vos dépenses admissibles au titre des soins à domicile. La majorité des services et des produits sont admissibles.

Les soins à domicile ne durent parfois que pendant une période limitée, parce que l’état de santé ou les besoins de la personne âgée ont changé. Dans d’autres cas, les réponses aux questions 1 à 8 (au début du texte) font ressortir l’isolement social, l’apathie ou la solitude de la personne, qui peut alors préférer vivre dans une résidence offrant une vie active. Une fois que le choix a été fait de déménager dans une résidence pour personnes âgées, commence la recherche de la résidence appropriée. La plupart du temps, la personne âgée et sa famille peuvent se sentir dépassées par ce processus, la nécessité de poser les bonnes questions, les éléments auxquels il faut porter attention et les comparaisons à faire avant de prendre une décision définitive. Dans la partie 2 de ce blogue, nous tenterons de faire un peu de lumière sur les différences entre les résidences, le coût et les niveaux de soins, afin que vous vous sentiez mieux informés et que vous sachiez à quoi vous attendre et ce que vous devez planifier.

Liens utiles :

 

REEE : les stratégies possibles

Alors que la rentrée scolaire bat son plein, la période est propice pour aborder les meilleures pratiques en matière de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE). Passons d’abord en revue les principes de base!

Principes de base du REEE

Le REEE est généralement le meilleur moyen de mettre de l’argent de côté pour les études, et ce, pour deux principales raisons :

1) la non-imposition des placements et
2) la Subvention canadienne pour l’épargne-études.

Le plafond cumulatif des cotisations à un REEE est de 50 000 $ par bénéficiaire. Le bénéficiaire est la personne dont les études seront payées par les fonds du REEE. Contrairement au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et au régime enregistré d’épargne‑retraite (REER), le REER ne comporte pas de limite de cotisation annuelle.

Les cotisations admissibles au REEE donnent droit à une subvention gouvernementale égale à 20 % du montant des cotisations, la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), qui s’applique à la première tranche de 2 500 $ cotisée à un REEE chaque année, sous réserve d’un plafond cumulatif de 7 200 $ par étudiant.

Les placements qu’on peut détenir dans un REEE sont des produits courants comme dans les CELI et les REER, c’est-à-dire des actions, des obligations, des parts de fonds commun de placement ou de FNB, etc.

Lorsqu’on retire d’un REEE l’argent correspondant aux cotisations originales, on ne paie aucun impôt! Toutefois, les retraits à même le revenu de placement et les subventions gouvernementales comme la SCEE sont imposables au nom de l’étudiant. Cet impôt s’applique au moment du retrait, car le revenu de placement – gains en capital, dividendes et intérêts – gagné à l’intérieur d’un REEE est à l’abri de l’impôt.

Vous pouvez ouvrir un REEE auprès d’une banque ou d’un représentant du Plan fiduciaire canadien de bourses d’études, mais il y a des avantages notables à vous adresser à votre conseiller. En effet, nos conseillers en gestion de patrimoine considèrent le REEE dans une perspective globale, ce qui leur permet d’optimiser les avantages du REER et son interaction avec vos autres placements.

Cotisation forfaitaire ou cotisations régulières?

Une fois ces principes de base acquis, examinons quelques stratégies de cotisation. Bien que l’idée de verser le plus tôt possible une cotisation égale au plafond cumulatif de 50 000 $ semble attrayante, parce que le rendement composé est maximisé et que l’argent croît à l’abri de l’impôt, elle implique que vous renonciez à une grande partie de la SCEE, parce que la SCEE est limitée à seulement 20 % de la première tranche de 2 500 $ cotisée par année. Si vous disposez d’une somme importante pour le REEE, une autre solution consiste à verser celle-ci d’abord dans un CELI, puis à la rediriger progressivement vers le REEE au fil des années. En définitive, la meilleure solution pour vous dépend de votre situation personnelle, et c’est pourquoi nos conseillers en gestion de patrimoine prennent le temps de connaître vos besoins et vos objectifs.

Que se passera-t-il si votre enfant ne fait pas d’études postsecondaires?

Si vous avez mis de l’argent de côté dans un REEE, mais que votre enfant ne poursuit pas ses études après l’école secondaire, lorsque le REEE atteindra l’échéance, les fonds provenant de la SCEE devront être entièrement remboursés et vos cotisations originales vous seront retournées sans pénalité. Toutefois, le revenu de placement connexe sera imposé au moment du retrait et soumis à une pénalité de 20 %. Étant donné qu’un REEE peut rester ouvert pendant 35 ans, vous avez amplement le temps de planifier le meilleur moyen de retirer les fonds du REEE dans l’éventualité où le bénéficiaire n’effectuerait pas d’études postsecondaires.

L’un de ces moyens consiste à cesser les cotisations au REER et à transférer graduellement le solde de votre REEE dans votre REER. En transférant ainsi l’argent, jusqu’à concurrence de 50 000 $, vous le garderez à l’abri de l’impôt et vous éviterez la pénalité de 20 %. Une autre façon de réduire l’effet de cet impôt et de la pénalité est de retirer l’argent durant une année où votre revenu est inférieur à la moyenne.

Finalement, il existe probablement une multitude de programmes d’études susceptibles de convenir à votre enfant, même s’ils ne conduisent pas à un diplôme universitaire. Les cours collégiaux et universitaires ne sont pas les seuls qui sont admissibles à un financement. L’inscription en elle-même suffit pour autoriser des retraits du REEE, de sorte que la réussite ou l’échec à un cours n’ont pas d’incidence sur la capacité de votre bénéficiaire de retirer des fonds.

Note connexe : les étudiants adultes

Les adultes peuvent également tirer avantage d’un REEE! Même si vous n’aurez malheureusement pas droit à la SCEE à cause des limites d’âge, le report d’impôt sur 35 ans peut vous aider durant les années où vous êtes aux études.

Plusieurs règles ont été mises en place pour que les REEE servent aux fins auxquelles ils sont destinés. Maintenant que vous connaissez ces règles, vous pouvez exploiter pleinement le potentiel du REEE! Nous vous suggérons de nous appeler au 514 934‑0586 afin d’examiner avec nous le meilleur parti que vous pouvez tirer du régime enregistré d’épargne-études.

La valeur des obligations en tant que placements tactiques

Un portefeuille qui est équilibré peut mieux résister au risque et être plus fructueux sur plusieurs cycles de marché. Les obligations sont particulièrement utiles pour diversifier et équilibrer le portefeuille d’un investisseur. Dans le blogue de ce mois-ci, nous expliquons en quoi les obligations consistent, comment elles sont négociées, pourquoi leur prix fluctue et, surtout, la contribution qu’elles peuvent apporter à votre portefeuille.

 

Qu’est-ce qu’une obligation?

Les gouvernements et les entreprises ont souvent besoin de réunir des fonds pour financer un éventail d’activités, allant de la construction d’infrastructures au lancement de nouveaux produits. L’un de moyens dont ils disposent pour obtenir ces fonds consiste à émettre des obligations. Les obligations sont en fait des reconnaissances de dette dont la valeur nominale, c’est-à-dire le principal, doit être remboursée à la date d’échéance. Les obligations comportent un coupon, qui représente l’intérêt que l’achat d’obligations procure aux investisseurs et qui est calculé annuellement selon un pourcentage du principal.

Les quatre sortes d’obligations sont les obligations de société, les obligations d’État, les obligations municipales et les obligations hypothécaires. Même si elles sont souvent considérées comme des placements sûrs, leurs prix peuvent fluctuer pour plusieurs raisons.

 

Les obligations sur le marché secondaire

De la même manière que les actions sont négociées, une fois que des obligations sont émises sur le marché primaire, elles peuvent faire l’objet d’un échange entre des investisseurs sur le marché secondaire, ce qui est particulièrement le cas des obligations de société. Étant donné le grand nombre d’émetteurs et de dates d’échéance, les obligations du marché secondaire sont vendues de gré à gré plutôt qu’à une bourse.

Cet accès au marché secondaire est précieux, parce qu’il donne de la liquidité aux obligations, caractéristique qui peut être très utile pour renforcer leur réputation de placement sûr.

 

D’où viennent les fluctuations?

Trois principaux facteurs expliquent les fluctuations des obligations : les taux d’intérêt, le taux d’inflation et les perspectives économiques.

Les taux d’intérêt et les prix des obligations évoluent en sens inverse : lorsque les taux d’intérêt diminuent, les prix des obligations augmentent, et vice-versa. En effet, si les taux d’intérêt augmentent et dépassent le coupon d’une obligation, cette obligation perd son attrait comme placement. Puisque les investisseurs potentiels peuvent obtenir un meilleur taux en s’adressant à une banque, la demande pour des obligations fléchira sur le marché secondaire.

Le taux d’inflation a également une relation inverse avec les prix des obligations. Étant donné qu’une hausse du taux d’inflation entraîne une réduction du pouvoir d’achat de chaque dollar, si la progression du taux d’inflation est plus forte que prévu, le rendement d’une obligation aura une valeur moindre en dollars constants. Toutefois, le phénomène vaut également en sens inverse, de sorte que le rendement de l’obligation exprimé en dollars pourrait avoir un pouvoir d’achat plus élevé que prévu.

Les rapports et les perspectives économiques peuvent avoir une incidence sur les obligations, notamment en ce qui concerne le taux de chômage et la croissance du PIB. Ces prévisions peuvent constituer la principale source de fluctuation du marché des obligations, car l’espoir ou la crainte influence les décisions que les investisseurs prennent au sujet de leurs placements futurs. Si les chiffres publiés sont nettement supérieurs ou inférieurs aux prévisions, on peut s’attendre à un mouvement de grande amplitude sur le marché des obligations, comme sur la plupart des marchés.

Les obligations étant considérées comme des placements sûrs, les prix des obligations de premier ordre augmenteront durant les périodes de volatilité ou lorsque les nouvelles économiques sont mauvaises. Les obligations à rendement élevé comportent souvent un risque plus élevé et, par conséquent, ne se comportent pas de la même façon. Les investisseurs respectent la sécurité offerte par les obligations de premier ordre et peuvent donc les préférer à d’autres placements plus risqués. D’un autre côté, lorsque l’économie est en expansion et que les données sur l’emploi sont bonnes, les prix des obligations peuvent en souffrir, parce que les investisseurs cherchent à tirer profit de la plus grande prospérité du marché.

 

Ce que cela signifie pour vous

À Rothenberg, nous adoptons une approche prudente en matière de placement. Conformément à notre philosophie favorable à un portefeuille équilibré, notre but est de constituer un portefeuille fructueux pour les clients en tenant compte de leur degré de tolérance au risque et, nous l’espérons, en assurant une croissance stable. Les obligations de premier ordre représentent des moyens de placement intéressants au sein d’un portefeuille équilibré.

Pour connaître le rôle utile que des obligations peuvent jouer dans votre portefeuille, nous vous invitons à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers en placement. Appelez-nous au 514 934-0586 (au Québec) ou au 1 800 456-0949 (en Alberta).

Pourquoi la plupart des plans de retraite échouent-ils?

Par : Robert Rothenberg, CFA, CIWM, FCSI

Lorsque des clients potentiels viennent nous voir, ils nous demandent habituellement les taux de rendement que nous utilisons comme hypothèses pour effectuer une projection de leur situation financière à la retraite.

Pour calculer le revenu et la croissance de leurs placements, beaucoup de personnes se réfèrent au rendement moyen à long terme de 10 % du marché boursier ou au rendement d’une combinaison de titres à revenu fixe et d’actions et appliquent un taux moyen de 7 % à la retraite.

Durant la phase d’accumulation, lorsque les gens mettent régulièrement de l’argent de côté en vue de financer leur retraite, il est logique d’employer un taux de rendement moyen, car il importe peu que votre portefeuille soit très rentable au début et moins fructueux vers la fin ou qu’il produise de mauvais résultats au départ et génère de très bons rendements par la suite.

À la retraite, il faut tenir compte de plusieurs autres facteurs pour déterminer si votre revenu sera durable. L’un des principaux facteurs à ce titre est l’ordre chronologique des rendements.

Si l’on enregistre des rendements médiocres au début de la retraite et qu’on effectue en même temps des retraits, il peut être extrêmement difficile de se rattraper. Supposons un taux de retrait de 5 % et taux de rendement moyen de 10 % : lorsque des résultats inférieurs se produisent au mauvais moment, ils peuvent entraîner un épuisement des fonds en moins de 20 ans. Toutefois, avec le même taux de retrait et un taux de rendement moyen de 7 %, un investisseur peut se retrouver avec une somme plus importante que son placement initial s’il a obtenu des rendements solides dès le début.

Le diagramme suivant présente trois exemples différents. Dans le premier exemple, une personne suffisamment chanceuse pour prendre sa retraite en 1989 a commencé avec un montant d’un million de dollars et a retiré chaque année une somme de 50 000 dollars indexée à l’inflation. Au bout de 20 ans, son capital dépassait les trois millions de dollars.

Le deuxième exemple présente le même retraité doté du même capital d’un million de dollars et effectuant les mêmes retraits, mais dont les rendements sont dans l’ordre inverse. Avec un rendement moyen identique, ce retraité aurait épuisé ses économies après 18 ans.

Dans le troisième exemple, le retraité enregistre un rendement de 7 %, ce qui est beaucoup moins que 10 %, mais il dispose de presque 1,3 million de dollars au bout de 20 ans.

Lorsque vous êtes dans la phase où vous commencez à retirer votre épargne, la stratégie de la « tranche des liquidités » est grandement recommandée. En investissant l’équivalent d’un revenu de 18 à 24 mois dans des quasi-espèces et des obligations à court terme afin de financer vos retraits au début de la retraite, vous serez en mesure de vous protéger contre tout repli abrupt du marché en début de période.

Grâce à cette tranche de liquidités, vous n’aurez pas besoin de vendre vos actions à bas prix pour financer votre retraite et vous leur donnerez le temps de récupérer leurs pertes.

À la retraite, pensez à investir la majorité de votre portefeuille d’actions dans des titres moins volatils qui procurent un dividende raisonnable ou un dividende croissant. Lors de l’effondrement boursier de 2008, les actions dont la volatilité était inférieure à celle du marché général se sont nettement mieux comportées globalement.

On peut dire la même chose de l’inflation, qui a constitué un facteur négligeable pendant la majeure partie de la décennie. Alors que l’inflation historique moyenne est légèrement supérieure à 3 % en Amérique du Nord, le taux annuel moyen s’est maintenu dans la fourchette de 1 % à 2 %. L’indexation de vos retraits à un taux d’inflation élevé au départ aura le même résultat que l’obtention de faibles rendements au début de votre retraite.

Efforcez-vous de garder la croissance de vos retraits sous le taux de l’inflation, car cela vous aidera à préserver votre capital (dans la majorité des illustrations, les retraits servant de revenu sont entièrement indexés à l’inflation).

L’impôt et les frais joueront également un rôle dans le succès de votre retraite. Les particuliers qui disposent de fonds non enregistrés doivent absolument verser les cotisations maximales dans un compte d’épargne libre d’impôt. Ils peuvent ainsi réduire substantiellement l’impôt à payer sur le revenu en intérêts et en dividendes et sur les gains en capital.

Pensez à retirer une partie de vos fonds REER avant d’avoir 71 ans, si vous vous trouvez dans une tranche d’imposition relativement basse, afin d’éviter de payer plus d’impôt par la suite.

Beaucoup de personnes qui n’ont pas de régime de retraite privé devraient envisager de recevoir un petit revenu d’un FERR ou d’une rente à l’âge de 65 ans afin de pouvoir demander le crédit pour revenu de pension de 2 000 $.

Les frais peuvent également gruger les rendements et réduire le revenu de retraite. Assurez-vous que les frais que vous payez pour les conseils que vous recevez sont globalement raisonnables.

Révisez régulièrement votre plan de retraite en tenant compte des variables mentionnées ci-dessus et vous pourrez réussir là où beaucoup d’autres ont échoué.

 

Vente à perte pour raison fiscale et liste de contrôle de fin d’année

Tout comme l’année dernière, nous vous fournissons ici une liste de contrôle pour nous assurer que vous tirez un parti maximum des crédits d’impôt, des déductions et des avantages fiscaux. Mais d’abord, examinerons plus en détail la vente à perte pour raison fiscale.

 

Qu’est-ce que la vente à perte pour raison fiscale?

La vente à perte pour raison fiscale est la vente d’un placement comportant une perte accumulée à la fin de l’année, perte que vous pouvez ensuite utiliser pour annuler les gains en capital réalisés sur d’autres placements. Les pertes en capital nettes peuvent être reportées en arrière sur les trois années précédentes ou en avant indéfiniment. La vente à perte pour raison fiscale permet donc aux investisseurs de réduire l’effet de l’impôt sur les gains en capital.

 

Règles relatives aux pertes apparentes

Lorsque vous vendez un placement à perte et que vous-même, votre conjoint ou conjointe, votre entreprise ou une fiducie dans laquelle pour détenez un intérêt important achète un placement identique et le possède encore dans les 30 jours suivant la vente, la perte en capital est ajoutée au prix de base de l’achat. Cette règle s’applique également au rachat d’un placement dans la même société ou dans un fonds qui reproduit le même indice. Il sera peut‑être nécessaire de consulter un professionnel pour déterminer si certains produits sont considérés comme étant identiques.

 

Vente à perte d’un placement en devise étrangère pour raison fiscale

Les fluctuations du change constituent un autre facteur important à prendre en compte lorsqu’un effectue une vente à perte pour raison fiscale. Une fois le taux de change appliqué, le montant du gain ou de la perte sera différent. Il est même possible que, après la conversion d’une devise dans une autre, ce qui semblait être une perte donne lieu à un gain en capital et vice versa. Avant de vendre un placement en vue d’enregistrer une perte, il est indispensable de calculer l’effet du taux de change.

 

Les autres éléments de la liste de contrôle de fin d’année

La vente à perte pour raison fiscale peut être un outil important, mais elle est loin d’être le seul point à examiner avant la fin de l’année. Vous trouverez ci-dessous une liste de contrôle pratique des autres mesures à prendre :

Fractionnement du revenu de retraite – Les personnes qui reçoivent un revenu de retraite peuvent avoir le droit d’attribuer jusqu’à 50 % du revenu admissible à leur conjoint.

Supplément de revenu garanti – Si vous avez reçu le Supplément de revenu garanti ou des prestations du Programme de la sécurité de la vieillesse, vous pouvez renouveler les prestations en produisant votre déclaration avant la date limite.

Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) – Vous avez jusqu’au 31 décembre de l’année où vous atteignez l’âge de 71 ans pour cotiser à vos REER.

Crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH) – Vous pouvez être admissible au crédit pour la TPS/TVH, un versement trimestriel nom imposable qui vous permet de récupérer en tout ou en partie la TPS ou la TVH que vous payez. Pour obtenir ce crédit, vous devez produire votre déclaration de revenus et de prestations chaque année.

Frais médicaux – Vous pouvez demander un montant pour les frais médicaux admissibles que vous avez payés, à condition d’avoir engagé ces frais durant une période de 12 mois close en 2018 et de ne pas les avoir déjà déclarés. Les frais de préposé aux soins ou de soins dans un établissement sont admissibles.

Montant en raison de l’âge – Si vous étiez âgé de 65 ans ou plus au 31 décembre 2018 et si votre revenu net était inférieur à 83 000 $, vous pourriez demander jusqu’à 7 125 $.

Montant pour le transport en commun – Vous pouvez demander un montant égal au coût des laissez-passer mensuels ou annuels de transport en commun utilisés pour des déplacements à l’intérieur du Canada en 2018.

Montant pour revenu de pension – Vous pouvez demander jusqu’à 2 000 $ si vous avez inscrit un revenu de pension admissible ou une rente dans votre déclaration de revenus.

Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) – Ce régime d’épargne peut aider les familles à faire des économies afin d’assurer la sécurité financière d’une personne admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Les cotisations à un REEI ne sont pas déductibles et peuvent être versées jusqu’à la fin de l’année où le bénéficiaire atteint l’âge de 59 ans.

Montant pour personnes handicapées – Si vous-même, votre conjoint ou conjointe ou une personne à charge êtes atteint d’une déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques et remplissez certaines conditions, vous pourriez avoir droit au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Montant pour aidants familiaux – Les personnes qui prennent soin d’une personne à charge atteinte d’une déficience des fonctions mentales ou physiques peuvent demander jusqu’à 2 000 $ lors du calcul de certains crédits d’impôt non remboursables.

Glossaire des termes financiers

Avez-vous remarqué à quel point le domaine des placements recèle une abondance de sigles et de termes dont vous n’avez jamais entendu parler? Pour démystifier notre travail, nous avons inclus dans ce bulletin électronique un glossaire de quelques-uns de ces termes. Commençons par les dix premiers!

 

Fonds négocié en bourse (FNB)

Un fonds négocié en bourse (FNB) est un moyen de placement qui suit l’évolution d’autres actifs ou d’un indice. Il possède des actifs sous-jacents, comme des actions ou des obligations, dont la propriété est divisée en parts. Les titulaires de parts de FNB ont droit à des profits – par exemple des intérêts ou des dividendes – et leurs parts peuvent prendre de la valeur avec le temps. Même si les FNB sont des fonds en gestion commune, leurs parts se négocient à une bourse comme des actions ordinaires. Autrement dit, les parts peuvent être achetées ou vendues durant un jour de bourse, ce qui assure leur liquidité et leur diversité. Les FNB exigent habituellement des frais moins élevés que ceux des fonds communs de placement.

 

Billet à capital protégé (BCP)

Un billet à capital protégé (BCP) est un billet structuré qui garantit le placement initial de l’investisseur et offre des possibilités de croissance et de revenu, selon le rendement des actifs sous-jacents. Le BCP constitue une solution idéale pour un investisseur qui désire protéger son placement, tout en participant à la progression du marché. L’investisseur doit conserver les BCP jusqu’à l’échéance pour être remboursé intégralement. Cela signifie que l’argent de l’investisseur est immobilisé pendant une plus longue période et qu’un retrait anticipé peut entraîner des frais.

 

Billet à capital à risque (BCR)

Un billet à capital à risque (BCR) est un billet structuré qui peut offrir plus de croissance ou de revenu qu’un BCP, mais qui, comme son nom l’indique, expose le placement initial à un risque. Les BCR ont souvent d’autres caractéristiques, comme une protection limitée du capital ou des rendements accélérés, et, à l’instar des BCP, il faut les conserver jusqu’à l’échéance pour en profiter pleinement. D’autres restrictions peuvent s’appliquer, par exemple un plafonnement du gain en cas de hausse.

 

Fonds commun de placement

Un fonds commun de placement est un placement en gestion commune qui est composé d’actions, d’obligations ou d’actifs du même genre. Il est administré par un gestionnaire qui investit le capital dans le but de procurer des gains en capital et des revenus aux investisseurs du fonds. Les fonds communs de placement procurent aux investisseurs un accès au marché boursier ainsi que le potentiel et la diversité d’une vaste gamme de produits financiers, en contrepartie d’un montant à investir relativement faible. Il existe de nombreuses sortes de fonds communs de placement, qui se différencient par leur style de placement, la composition de leur actif et leur répartition géographique.

 

Action privilégiée

Une action privilégiée est un titre à revenu fixe émis par une société qui procure des dividendes à son détenteur. Les actionnaires privilégiés sont payés avant la distribution des dividendes sur les actions ordinaires. De plus, si la société fait faillite, ils ont droit à un remboursement avant les actionnaires ordinaires. Les actionnaires privilégiés n’ont pas de droit de vote.

 

Action ordinaire

Les actionnaires ordinaires sont propriétaires d’une partie de la société et ont habituellement un droit de vote. Ils participent aux profits de la société sous la forme de dividendes ainsi que d’une plus-value, si la valeur de leurs actions augmente. Les actions ordinaires d’une société constituent un placement plus risqué que les actions privilégiées, mais elles ont un potentiel de rendement plus élevé.

 

Fiducie de placement immobilier (FPI)

Une fiducie de placement immobilier (FPI) est une fiducie qui possède, exploite ou finance des biens immobiliers. Les parts de FPI sont souvent négociées à une bourse importante comme les autres titres et elles offrent la possibilité de participer aux investissements immobiliers. Les FPI tirent leurs revenus de différents biens immobiliers lucratifs, qui vont des immeubles d’habitation aux centres commerciaux en passant par les immeubles de bureaux, et se spécialisent souvent dans un secteur particulier, comme les soins de santé.

 

Obligation

Une obligation est un titre de créance dont l’émetteur – la société ou l’État qui emprunte – est un débiteur du détenteur de l’obligation. L’obligation verse un intérêt jusqu’à l’échéance, date à laquelle le montant du capital doit être remboursé. L’intérêt est habituellement payable chaque semestre. Les obligations sont généralement liquides et peuvent être négociées sur le marché secondaire.

La principale différence entre les actions et les obligations est que les actionnaires sont des propriétaires, tandis que les détenteurs d’obligations sont considérés comme des prêteurs. En cas de faillite, les détenteurs d’obligations ont la priorité et sont remboursés avant les actionnaires. De plus, les obligations comportent une date d’échéance, alors que les actions restent en circulation indéfiniment.

 

Certificat de placement garanti (CPG)

Un certificat de placement garanti (CPG) est un placement canadien offert par une société de fiducie ou une banque et qui comporte un taux de rendement garanti pendant une période établie. Étant donné que le montant investi et l’intérêt sont entièrement garantis, le CPG est considéré comme un placement sûr. Dans l’éventualité improbable d’une faillite de l’institution financière, la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) garantit le remboursement de l’intérêt et du capital jusqu’à concurrence de 100 000 $ par personne et par institution (pour en savoir plus, visitez le site SADC.ca).

 

Rente viagère garantie

Une rente viagère est un produit financier qui verse un revenu fixe. Quelles que soient les fluctuations des marchés boursiers ou des taux d’intérêt, la rente viagère continuera de payer un montant fixe, ce qui en fait un moyen fiable de s’assurer d’un revenu régulier. Les rentes viagères sont offertes par les compagnies d’assurance vie et, une fois établies, elles ne peuvent pas être modifiées. Les versements se poursuivront pendant toute la vie du rentier et de son conjoint ou sa conjointe, le cas échéant. Il est toujours recommandé de faire garantir un nombre minimum de versements à titre de protection du patrimoine.

 

Bien qu’il soit important de connaître en partie cette terminologie, il importe encore plus d’en discuter avec votre conseiller en placement, qui pourra vous aider à vous frayer un chemin dans ce labyrinthe!

 

Conseils à l’intention des Canadiens qui hivernent dans le Sud

Lorsque vous quittez le pays pendant une période prolongée, vous avez beaucoup de choses à considérer. Les conseils qui suivent vous aideront dans vos préparatifs, votre voyage et la conduite automobile.Une fois que vous aurez paré à tout, il ne vous restera plus qu’à vous rendre à destination en toute sécurité. Vous pourrez ensuite profiter sans contraintes et sans souci du soleil et du temps chaud.

Lorsqu’on laisse sa maison inoccupée pendant plus de 30 jours

Même si l’assurance habitation peut différer d’un propriétaire à un autre, tous les assureurs ont des règles en vigueur en ce qui regarde les mesures à prendre si votre maison, votre condo ou votre appartement doit rester inoccupé pendant une période donnée – habituellement 30 jours. Un voisin en qui vous avez confiance, un ami ou un parent qui vérifie régulièrement votre maison peut aider à atténuer tout problème éventuel – comme un dégât d’eau provoqué par l’éclatement d’un tuyau. Il est recommandé d’appeler votre assureur pour passer en revue votre police afin de pouvoir partir l’esprit tranquille.


Conseils avant le départ 

  1. Emportez votre passeport, mais n’oubliez pas de le renouveler s’il doit expirer pendant que vous serez parti.
  2. Faites deux séries de photocopies de vos cartes et de vos documents. Mettez-en une dans vos bagages et laissez l’autre à un voisin en qui vous avez confiance, un ami ou un parent.
  3. Informez votre banque et les émetteurs de vos cartes de crédit que vous quittez le pays.
  4. Pensez à acheter un forfait téléphonique international pour éviter des frais d’itinérance coûteux.
  5. Annulez les livraisons régulières et faites suivre votre courrier.
  6. Débranchez les dispositifs électroniques et les appareils électroménagers inutiles dans votre maison. Coupez l’alimentation en eau.
  7. Créez l’impression que la maison est habitée. Demandez à quelqu’un de fiable de venir prendre le courrier ou les dépliants laissés sur le seuil de votre porte. Installez des minuteries sur des lampes intérieures et extérieures et engagez quelqu’un pour déneiger l’allée de la voiture, le trottoir et le chemin après chaque chute de neige.
  8. Appelez votre fournisseur de service téléphonique, d’accès Internet ou de télévision par câble ou par satellite afin de suspendre temporairement votre service. Assurez-vous cependant que cette interruption ne nuit pas, le cas échéant, au système de surveillance de votre maison.
  9. Rangez dans un coffret de sûreté les objets précieux que vous n’emportez pas.
  10. N’annoncez pas votre projet de voyage sur les médias sociaux. Vous ne voudriez pas faire savoir à tout le monde que vous n’êtes pas à la maison.
  11. Faites exécuter toutes vos ordonnances à l’avance. Assurez-vous d’avoir vos médicaments avec vous et de les transporter dans les contenants originaux étiquetés de la pharmacie. Il est également recommandé de vous munir des pièces suivantes :
  • document pratique décrivant vos antécédents médicaux;
  • certificat de vaccination à jour;
  • procuration relative aux soins de santé identifiant la personne qui peut prendre des décisions au sujet de vos soins si vous êtes incapable d’exprimer vos préférences;
  • si vous avez un problème de santé, il est important de porter un dispositif d’alerte qui se connecte à une banque de données virtuelle contenant des renseignements médicaux pertinents.
  1. Procurez-vous une assurance voyage. Tomber malade à l’étranger peut être très coûteux ou dangereux. Certains émetteurs de cartes de crédit offrent une assurance maladie et une assurance voyage. Vous devriez vérifier les soins qui sont couverts par votre carte de crédit (par exemple, séjours à l’hôpital, visites chez le médecin, évacuation d’urgence jusqu’au Canada au besoin – éventuellement en compagnie d’un infirmier ou d’un médecin). Veillez en tout cas à posséder une assurance maladie en voyage pour éviter d’avoir à régler une facture élevée à votre retour.
  2. Surveillez la durée de votre séjour aux États-Unis. Vérifiez les règlements les plus récents et le nombre maximum de jours par année auquel vous avez droit (les règles concernant l’immigration et l’impôt sont différentes).

 

Avant de prendre la route, communiquez avec votre assureur automobile. Il est important de le prévenir de votre voyage et d’examiner vos options en matière de couverture afin d’avoir une protection adéquate.

  1. Faites faire une mise au point de votre voiture au garage. Il est important que votre véhicule soit prêt à faire une longue route.
  2. Renouvelez votre assurance auto ou votre permis de conduire avant de partir, s’ils doivent expirer pendant que vous serez parti.
  3. Envisagez de vous inscrire à un programme d’assistance routière comme celui de la CAA, qui peut vous offrir de l’aide au Canada comme à l’extérieur du pays.
  4. Équipez votre voiture d’une trousse de survie en hiver, qui sera pratique en cas d’urgence.
  5. Assurez-vous de savoir où vous allez! Même si vous possédez un GPS pour vous orienter, des cartes routières ne peuvent pas vous faire de mal. Si vous êtes inscrit à un programme d’assistance routière, celui-ci peut vous fournir des cartes et d’autres renseignements sur votre itinéraire.
  6. Ne forcez pas sur la conduite. Faites des pauses fréquentes et prenez votre temps. Un conducteur bien reposé et vigilant est un conducteur prudent.

 

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